Papillons Jumelles : Poème sur la Fraternité

par Linda, pour sa sœur Néa

[Strophe 1]

Tu m’as soignée quand ce n’était pas ton rôle,
tu as arrêté mes larmes avec des mains blessées,
tu marchais courbée, mais tu me soutenais,
en silence, toujours, avec une force jamais disparue.

Tu avais une aile brisée, déchirée par le vent,
et moi je la voyais, même quand toi non.
Je te prêterais la mienne sans une plainte,
car avec toi, chaque douleur s’efface doucement.


[Strophe 2]

Quand je tombe, tu es là, avec ta voix,
à transformer un enfer en refuge.
Tu es tempête, tu es pluie brûlante,
mais tu es aussi soleil, amour permanent.

Ils disent qu’on se ressemble,
et j’en suis fière comme d’un trophée.
Nous sommes deux rides sur la même peau épaisse,
deux yeux différents avec un même dessin.


[Refrain]

Nous sommes des papillons jumelles, éclatées dans le ciel,
une route nous sépare, mais le cœur est le même.
Je te tiens la main, même si c’est un duel,
on vole séparées, mais on tombe dans le même élan.


[Strophe 3]

Maintenant, on prend deux chemins différents,
des routes éloignées mais toujours alignées.
Toi tu rêves fort, moi j’écris des chansons,
mais même à distance, nos âmes sont entremêlées.

Je ne t’ai jamais dit que tu es une fleur rare,
une beauté qui fend le silence en deux.
Même quand tu cries, même quand tu t’écroules,
tu es ce qui reste quand le monde brûle tout.


[Refrain – Final]

Nous sommes des papillons jumelles, éclatées dans le ciel,
une route nous sépare, mais le cœur est le même.
Je te tiens la main, même si c’est un duel,
on vole séparées, mais on tombe dans le même élan.


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